Pauline Dupuy ose un des plus jolis répertoires : celui de Brassens. En exploitant toutes les sonorités de sa contrebasse, elle souligne la profondeur des textes et met en valeur toute leur humanité. Un tour de force de faire, tout à la fois, revivre et oublier Brassens !
Dans une atmosphère intimiste et délicate, on oscille constamment entre la musique sacrée et la musique sacrilège, entre le respect immense du spectre paternel et l'irrévérence amusée nécessaire à un tel exercice.